Nous pouvons sans surprise trouver en nous beaucoup plus de colère que nous le pensons… Beaucoup d’entre nous sont en colère car, sans exception, nos 1ères années ont été douloureuses pour des raisons très spécifiques à chacun, et plus ou moins intenses émotionnellement. Bien évidement, nombreux ne seront pas d’accord avec cette affirmation, ou alors voudront simplement croire qu’ils ont accepté ce qui s’est passé, et l’ont mis derrière eux en pardonnant simplement à celui qui leur a causé du tort.
Dans le cheminement d’un éveil spirituel, la colère, pardonner la colère, gérer la colère, écouter et comprendre la colère, nécessite une réflexion beaucoup plus approfondie pour un travail en conscience. Et tôt ou tard, cette colère devra faire surface.
D’où vient le sentiment de colère ?
Chacun de nous est unique en tant qu’âme, et aurait besoin de méthodes très spécifiques pour nous aider à grandir et à murir tout au long de nos 1ères années. Pourtant, en jetant un regard en arrière, nous nous rendons compte que, à moins d’avoir été éduqué par des adultes déjà bien éveillés, nos parents ou tuteurs ont probablement échoué dans leurs méthodes éducatives et parentales, et c’est normal. Il n’y a rien de mal à essayer d’apprendre des méthodes parentales issues de lectures par exemple, mais cela signifie que les meilleures pratiques pour les enfants et les adolescents sont générales. Nous avons tous besoin de moyens spécifiques d’être aimés, disciplinés et guidés.
Il n’y a donc pas de méthode « unique pour tous » pour être élevé. Si durant nos 1ères années nous n’étions pas suffisamment vu, compris ou pas aimé à notre juste valeur, en réaction à cela, la plupart d’entre nous se sont sentis blessés, négligés, voir souvent maltraités (émotionnellement parlant). Ce qui finalement, s’est transformé au fil du temps en un sentiment de colère.
En tant qu’adultes, nous avons des mécanismes d’adaptation très forts et bien développés pour éviter que nos blessures ne se déclenchent. Dans certains cas, nous avons même un contrôle intense qui conduit à une sorte de vie rigide qui attire des personnes passives, voir agressives envers nous, mais qui trouvent des moyens de neutraliser les situations. Il est d’ailleurs fort probable que les manières d’agir de ces personnes seront les choses mêmes qui nous irritent profondément. Nous avons tous un talent mystérieux pour choisir des personnes qui semblent appuyer bien fort sur des boutons qui nous ferons réagir…
En effet, l’âme est implacable dans son désir de libération. Et à moins que nous ne sachions avec une conscience aigüe où sont nos boutons et à quoi ils correspondent, la plupart d’entre nous préfèrent éviter ce travail. Avec le temps nous avons mis en place nos propres moyens pour minimiser ou éviter les bouleversements émotionnels et les confrontations. Résultat : cela semble nous aider à garder notre colère à bonne distance.
Malheureusement, il serait illusoire de croire que nous avons les moyens de traverser la vie en évitant les problèmes sous-jacents. L’Univers est bien fait, et s’assurera que la vie a ses défis… Dans un cheminement d’éveil, nous devons donc nous attendre à trouver beaucoup plus de colère en nous que nous ne le pensions. Et c’est tout à fait normal car nous nous sommes mis en colère il y a longtemps, parce que la vie telle que nous l’avons vécue était loin de ce qu’elle aurait dû ou aurait pu être…
Comment fonctionne le sentiment colérique ?
La colère peut être considérée comme un mécanisme de défense bien rodé. Sa fonction première est protectrice, comme servir notre cœur en faisant reculer les gens lorsqu’ils commencent à s’approcher de nos blessures. Nous constaterons alors que quelque chose nous fera ressentir que des comportements, des attitudes et des mots que nous disons ne résonnent pas en nous. Nous aurons d’ailleurs souvent de fortes réactions émotionnelles à ce moment précis.
Lorsque nous savons que ce que nous avons dit ou fait est faux, nous avons la possibilité de devenir humble, de posséder ou d’en assumer la responsabilité. Cela en soi est difficile parce que nous ressentirons la brûlure intérieure de la vérité dans notre conscience… Et oui ! Car nous n’aimons pas être perçus comme mauvais ou méchants à cause de cette force avec laquelle cela entre en conflit avec l’image que nous avons créée pour nous-mêmes !
Derrière la colère se trouve en fait la pépite de la vérité. La colère est une réaction au fait de se sentir blessé, violé, incompris, maltraité, négligé, etc…
Gérer la colère
S’entraîner à reconnaître quand nous sommes en colère, et faire une méditation peu après, c’est apprendre à regarder la colère en face, à calmer son feu et à découvrir quels sont les sentiments sous-jacents qui y habitent. C’est là que se déroule le travail de guérison. La gestion de la colère est un outil essentiel sur l’épanouissement personnel. Mais au lieu de cela, certains utiliseront la colère pour gérer les personnes dans leur vie, ce qui est un totalement manipulateur et égoïste !
La colère s’échappe alors de manière à essayer de s’invoquer chez les autres. La colère engendre ainsi un comportement inconsidéré, un manque d’intérêt pour les autres parce que nous cessons de nous soucier. Chez certaines personnes qui aiment plaire par exemple, la colère se dirige vers l’intérieur et ils commencent à se haïr eux-mêmes parce qu’être méchant ou en colère envers les autres est trop risqué pour eux. Oui car s’ils expriment leur colère, ils risquent alors de perdre tout l’amour et l’attention des autres…
En fin de compte, la colère peut principalement prendre fin parce que vos blessures sont traitées et guéries.
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